Elfie saison 1 ;roman aventure amour ; gabrielle dubois

ELFIE saison 1.

 

1865, Paris. Deux personnages que tout sépare, se rencontrent. L’homme, Angus King, évolue dans un monde artiste et bohème, la jeune fille, Elfie Montesquiou, a fugué d’une famille bourgeoise et conventionnelle. Quels sont la vraie nature de l’homme et son terrible secret ? Quel sordide événement a poussé la jeune fille à sortir de son milieu ?

Grâce à un mystérieux contrat qui fera d’Elfie un alibi, ils vont tenter de vivre au mieux dans un monde qui interdit à Angus d’aimer lord Wanton et oblige Elfie à se marier pour des intérêts financiers. Mais leur contrat va leur permettre de continuer leur quête d’amour et de liberté pour leur bonheur ou leur plus grand malheur.
Un roman passionnant, aux personnages attachants, à la documentation historique impeccable, qui nous parle de liberté pour les hommes, pour les homosexuels, mais surtout pour les femmes. Et, joli bonus ! une illustration à l’encre de Chine à chaque chapitre, comme en présentaient les romans au 19ème siècle.

 

Extrait ELFIE saison 1.


"Dans le salon, les paires d’yeux allaient de François-Xavier à Elfie, suivant leur joute verbale avec curiosité. Mais le combat était inégal : jamais auparavant Elfie n’avait participé à une conversation d’adultes. Pourtant, c’était intéressant de s’exprimer. Terrifiant, mais intéressant. Doucement, de sa voix grave et posée, elle répondit :
― Je crois... je crois que jusqu’à présent, on ne m’a rien appris, mais qu’au contraire, on a tout fait pour m’empêcher d’apprendre. Il est facile pour vous, monsieur, de parler comme vous le faites. Vous avez appris tout ce que vous avez voulu, lu tout ce qui vous a tenté. Vous êtes sorti voir le monde sans que vos parents ne vous en empêchent. Mieux, on pousse les jeunes hommes dehors. Vous ne devriez pas vous permettre de juger une personne qui, par le seul fait de son sexe, a été intellectuellement enfermée depuis sa naissance.
Angus King sourit à Elfie :
― Je sais de quel côté du salon se trouve l’esprit, ce soir, petit rossignol."